samedi 19 mai 2012

Reflexion philosophico-existentielle nocturne (hier soir)


Tant que l'humanité n'aura pas compris pourquoi elle court,ni après quoi elle court,elle ne sera jamais heureuse...Ce n'est pas l'argent,ni l'amour,ni la famille,ni la réussite,ni le pouvoir...Parce que si c'était le cas,on serait pleinement heureux quand on les possède enfin...Toutes ces choses ne sevent qu'à nous contenter et à servir notre satisfaction personnelle en attendant de savoir ce qu'on recherche réellement en tant qu'Homme.Le jour où on on aura trouvé ce après quoi chacun de nous court tout au long de son existence,on aura trouvé le vrai sens de la vie...Et à ce moment-là on sera enfin pleinemenf heureux,au sens réel du terme...

En attendant,on ne fait que combler un manque sur lequel on ne parvient même pas à mettre un nom...Mais l'humanité est si frileuse que nous ne sommes même pas capables d'admettre que ce qu'on recherche réellement c'est bien ça...Le sens de la vie.La clé de notre existence.La réponse au pourquoi de notre présence sur Terre.

Le jour où on aura trouvé,on saura...Et ce jour-là l'humanité fera un bon dans son évolution et franchira enfin une étape dans son cheminement ici bas...

En attendant ce jour chers amis,réflechissons à ce que nous pouvons faire pour que notre passage sur Terre ne se résume pas à gagner de l'argent,avant de crever en ne sachant toujours pas pourquoi on était là ni après quoi on a couru si longtemps,sans parvenir à le trouver...Réflechissons à ce qu'on peut faire pour nous élever un peu de ce qu'on a tort d'appeler "le commun des mortels" Car s'il y a bien une chose que l'humanité n'est pas,c'est commune...

lundi 23 avril 2012

Dans quel monde vivons-nous???

Comme d'habitude en allumant mon PC je me balade sur Internet histoire de voir ce qu'il y a de neuf sur la toile. Quoi de mieux pour ça que Facebook, qui a l'avantage de contenir sur une seule page toutes les actus des sites d'infos que j'ai l'habitude de consulter. Et là, au milieu des centaines de post consacrés aux élections françaises, quelle n'est pas ma surprise de lire : "Arabie saoudite: il tue son père à 4 ans"! Choquée je clique sur le lien qui me dirige vers le site www.rtlinfo.be pour parcourir l'article. Quelle est-elle cette info? Tout "simplement' qu'un gamin de 4 ans a abattu son père d'une balle dans la tête parce que celui-ci ne lui avait pas ramené la Playstation réclamée par son fils!!!

Mais dans quel monde vivons-nous? Comment un enfant de 4 ans peut-il en arriver à tuer son propre père pour une console de jeux? Qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête? S'est-il imaginé qu'en agissant de la sorte sa Playstation lui tomberait du ciel? Est-ce comme ça que les nouvelles générations voient la vie? Je n'ai pas ce que je veux donc je tue pour évacuer ma frustration? Déjà quand il s'agit d'un adolescent ce genre de comportement me hérisse le poil, mais venant d'un enfant??A 4 ans, on n'est pas supposé avoir déjà un tel rapport avec la mort. Est-ce ça l'explication? Le gamin n'aurait-il pas eu conscience de la portée de son geste? J'espère pour lui (et pour nous tous) parce que s'il savait ce qu'il faisait, quel bel avenir s'ouvre devant lui! Ne cherchez plus le prochain tueur en série, on l'a trouvé.

Pourquoi, mais pourquoi cette violence? Plus tôt dans la semaine, RTL diffusait un reportage au JT de 13h (19 avril) sur des personnes âgées qui prenaient des cours de self-defense suite à des agressions (vécues ou entendues). J'ai trouvé cela tellement inquiétant. Qu'est devenue notre société pour que des seniors soient obligés d'en arriver là? Quel genre d'individu peut être assez cruel et dénué de conscience ou sentiments pour s'en prendre à des personnes âgées, sans défense et démunies face à une telle violence? Ce genre de personne a le dont de me rendre agressive à un point!! J'aurais presque envie de leur faire subir certaines tortures médiévales, histoire de les remettre à leur place! Bande de...Soit.

Mais comment, comment en est-on arrivé là? Où sont passées les valeurs de respect, de respect de la vie, d'entraide, de tolérance? Le prix d'une vie est-il devenu si bas que des considérations économiques, consommatrices ou idéologiques puissent prendre le dessus sur la préservation de la vie? Quelle est la prochaine étape? On en arrivera à systématiquement provoquer des avortements si le futur bébé ne correspond pas aux attentes des parents?

Mais où va-t-on? Dans cette course effrénée au progrès, au profit, à l'individualisme, au tout tout de suite, à la performance, à la compétivité, n'avons-nous pas perdu notre identité d'homme? D'être humain, supposé supérieurement intelligent et doté d'une conscience? Où est-elle cette conscience aujourd'hui? Que reste-t-il de cette supposée intelligence? Est-ce vraiment si intelligent de ne voir que des nombres là où on devrait voir des personnes? D'être tellement paumé, avide et cupide qu'on en arrive à agresser une vieille dame pour lui arracher son sac? Ou pire, de se faire passer pour un policier et de se faire inviter dans la maison de cette vieille dame pour la cambrioler? S'emparer de tous les biens et souvenirs accumulés au cours d'une existence juste parce que soi-même on est incapable de se construire une vie?

Et tout aussi important, qui est responsable de cette dégradation dans les valeurs humaines? Est-ce la société de consommation, qui nous pousse à toujours vouloir plus, au détriment de ces valeurs humaines? Est-ce l'éducation, ou l'enseignement, qui formatent les jeunes à viser les meilleures performances plutôt que de leur enseigner l'entraide, le partage et la solidarité? Ah non pardon, c'est vrai, on essaye de conscientiser les jeunes à l'importance de la solidarité internationale...Mais on ne leur apprend pas à être solidaires dans leur vie quotidienne, avec les gens qui les entourent...Combien d'entre nous ont déjà détourné le regard face à un mendiant dans la rue?

Je ne cherche pas à donner des leçons, ça m'arrive aussi. Je m'interroge juste. Y compris sur l'hypocrisie du politiquement correct et des belles promesses électorales...Des candidats politiques prêchent la nécessité d'être solidaires mais est-ce que ça leur arrive de seulement remarquer le SDF qui dort à deux pas de leur magnifique bureau lorsqu'ils passent dans leur belle voiture? Et sans aller jusque là. Tous ces ministres se permettent de parler du pouvoir d'achat, des citoyens qui n'ont plus les moyens de vivre correctement. Mais qu'est-ce qu'ils en savent eux? Ils se font des milliers d'euros par mois pour se chamailler entre eux durant des heures et ils ignorent ce que c'est de vivre au quotidien comme tous les gens dont ils essayent d'obtenir les voix! A quand remonte la dernière fois qu'ils n'ont pas su boucler leur budget ménager à la fin du mois et qu'ils ont dû manger des pâtes et du riz pendant 10 jours? Alors stop à l'hypocrisie une fois pour toutes! Ils se fichent bien de savoir que le citoyen lambda galère au jour le jour tant que ça ne ternit pas leur image de respectabilité. Et tant qu'ils peuvent s'en mettre plein les poches, pour certains d'entre eux en tous cas.

Alors une fois de plus, comment en est-on arrivé là? A quel moment avons-nous perdu du vue l'importance de la vie et de l'existence humaine? A quel moment le respect et la préservation de cette vie sont-ils passés après la course à l'argent, à la propriété et au pouvoir? Le profit et la performance à tout prix nous ont-ils vraiment rendus plus heureux? Le développement perpétuel de nouvelles technologies nous a-t-il vraiment rendu service? Comment peut-on encore continuer dans cette voie, quand on voit la dégradation des rapports humains face à cette soif de puissance et de contrôle? Et surtout, comment peut-on y remédier? Je n'ai pas la réponse, je pose juste la question. Mais je sais (je pense en tout cas) que l'humanité court à sa perte si elle s'obstine dans cette voie...

samedi 22 octobre 2011

La saga DSK

Ça y est; une fois de plus on nous bassine avec DSK...Ça va devenir pire que les "Martines". "DSK à New York", "DSK et la femme de chambre", "DSK et le procès qui n'aura pas lieu", "DSK perd son emploi", "DSK est de retour en France", "DSK et l'écrivain"....Aujourd'hui, aux éditions Lapine, on vous offre "DSK et les prostituées belges"

Oh pour l'amour du ciel on va bientôt nous lâcher avec DSK???D'accord c'est un macho obsédé par les femmes et le sexe, et oui ce qu'il a fait à N-Y est condamnable (encore que, il faut voir d'abord si c'est vrai, parce que soyons honnêtes la Diallo elle fait franchement pas envie, et un mec comme DSK qui est riche et puissant {à l'époque en tous cas} et qui a sûrement des tas de femmes plus appétissantes à ses basques, sans parler des Escorts Girls ne devrait pas avoir de mal à se taper mieux que ça!). Mais nom d'un chien des mecs qui se tapent des prostituées il y en a partout, et ça tous les jours, y compris chez nos politiciens! Pourquoi on ne fait pas tout un foin de Marcel-du-bistrot-du-coin qui va voir une pute? Peut-être parce que tout le monde s'en fout! C'est pareil pour DSK. Il a les moyens de s'en taper dix par semaine, tant mieux pour lui!Qu'est-ce que ça peut nous faire à nous, franchement?C'est entre sa femme et lui et puis c'est tout!Qu'on nous lâche un peu avec le serial baiseur, il y a des choses plus grave qui se passent dans le monde!

mercredi 21 septembre 2011

Réponse aux détracteurs de la théorie du genre...

En France, de nouveaux manuels scolaires provoquent depuis quelques temps de vives réactions, en raison de l’enseignement de la théorie du genre qu’ils contiennent. Cette théorie met en lumière le fait que notre identité et notre orientation sexuelle ne sont pas déterminées par la biologie mais bien par des constructions culturelles et affectives. En gros c’est à peu de choses près le principe de l’inné et de l’acquis. Notre sexe (au sens génital du terme) est inné, nos comportements et attirances sexuelles c’est de l’acquis. Cette théorie, supposée sans fondements biologiques, n’aurait apparemment pas lieu d’être dans des manuels scolaires, et à plus forte raison scientifiques…Pourtant elle permettrait peut-être de soulager certains jeunes qui se débattent avec la question.

Lundi Edouard Delruelle a fait une chronique au sujet de cette polémique. Une phrase m’a particulièrement interpellée : « Enseigner à l'école que la sexualité n'a pas de fondement naturel, que homosexualité et hétérosexualité sont équivalentes, voilà qui est impensable selon eux (les détracteurs de cette théorie, NDLR) car cela risquerait de troubler des adolescents en pleine construction de leur identité, et contraire à la mission de l'Etat qui est de préserver les valeurs de la famille ! »

Cette phrase à elle seule amène quatre objections à l’encontre des détracteurs de cette théorie. Premièrement, oui hétérosexualité et homosexualité sont équivalentes. On tombe amoureux d’une personne, pas de son sexe. Les effets d’une attirance pour quelqu’un ne différent pas énormément selon l’orientation sexuelle. Dire l’inverse ce sont bien des propos de vieux réacs qui ne supportent pas le changement ni la perturbation de leurs petites opinions ou certitudes. De toute manière, vouloir formater quelque chose d’aussi personnel et individuel qu’une attirance est irréaliste. S’obstiner dans cette voie révèlerait au mieux une empathie totalement déplacée, au pire une volonté de contrôle franchement obsessionnelle !

Et en quoi l’enseignement de la théorie du genre risquerait de troubler des jeunes en pleine construction de leur identité ? Au contraire, expliquer aux ados qu’être homo ou hétéro c’est pareil, surtout au niveau des ressentis, pourrait aider les jeunes à assumer pleinement leur orientation sexuelle sans peur ni honte. Cela permettrait peut-être de déculpabiliser ceux qui ressentent une attirance homosexuelle et ne savent pas comment la vivre ou l’exprimer. Après tout, ce n’est ‘‘qu’une’’ question d’émotions, de ressentis et de sentiments…Dans ce cadre-là pourquoi faudrait-il faire une distinction entre homosexualité et hétérosexualité ?

« …contraire à la mission de l’Etat qui est de préserver les valeurs de la famille. » Aah c’est ça en fait, ils ont peur que l’image de l’Etat soit ternie. Mais qui a dit que les homos ne peuvent pas fonder une famille ? Est-il écrit quelque part que la famille dont il faut préserver les valeurs doit absolument être mixte ? L’Etat a la mission de préserver les valeurs de la famille et non pas de la famille telle que l’Etat la considère comme ‘‘normale’’. Les temps changent, les missions de l’Etat doivent donc évoluer et s’adapter ! Que sont ces valeurs familiales ? L’amour, le respect, l’entraide, le soutien, le partage, la solidarité ? Qui a dit que les homos n’en étaient pas capables ?


Mais le plus révoltant c’est le concept de normalité qui sous-tend toujours ce genre de discours ! Comme ce cher Mgr Léonard qui, il y a quelques années, qualifiait les homosexuels d’anormaux...D’abord ramener l’orientation sexuelle d’un individu à quelque chose de normal ou pas est très réducteur. Plus qu’ailleurs le concept de normalité n’a pas lieu d’être dans un tel débat. Ensuite, si comme Mgr Léonard on considère les homos comme anormaux, que doit-on penser des bisexuels ? Sont-ils à moitié normaux seulement ? Certains catholiques sont toujours si prompts à juger anormal quelqu’un ou quelque chose qui n’entre pas dans leur moule de pensée. Mgr Léonard peut bien critiquer autant qu’il veut les personnes homosexuelles, on ne l’a (à ma connaissance en tous cas, mais je me trompe peut-être) jamais entendu dire que les prêtres pédophiles sont anormaux…Or la question semble autrement plus importante et problématique que celle du genre ou de l’orientation sexuelle ! Que va-t-il faire ensuite ? ‘‘Screener’’ psychologiquement tous les catholiques à l’entrée des églises pour s’assurer de leur hétérosexualité ?

Rappelez-vous Mgr Léonard que Dieu est amour. Rappelez-vous aussi l’évangile de Marc, chapitre 12 verset 31 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même». Il n’y est mentionné nulle part que l’orientation sexuelle du prochain en question doit intervenir dans cet amour… Jésus lui-même a pris la défense d’une prostituée…Alors si Jésus a pu défendre une catin, vous pourriez peut-être arrêter de stigmatiser les homosexuels non ? Est-ce qu’on vous stigmatise vous parce que vous n’avez (techniquement) pas de relations sentimentales ou sexuelles ? Non. Pourtant cela paraît beaucoup plus incompréhensible, et même inconcevable, que le fait d’être homo ou hétéro…

Virons les roms!

Hier soir, dans Au cœur de l’info sur La Première, Arnaud Ruyssen recevait Cécile Jodogne, bourgmestre ff de Schaerbeek, à propos des roms expulsés de la gare du nord à Bruxelles. Une interview qui sentait ‘‘bon’’ le «c’est pas ma faute, c’est pas moi».

Mme Jodogne expliquait qu’elle avait averti préalablement les familles romes concernées de leur expulsion de la station. A la question du journaliste qui lui demandait quelles étaient les raisons qui l’avaient poussée à prendre une telle décision, elle a répondu que, sur base de rapports qu’elle avait reçus, elle avait estimé que la situation sanitaire et d’insalubrité avait atteint un tel point qu’il n’était plus possible de laisser ces familles là où elles étaient. Certes. Mais comme l’a très justement fait remarquer Arnaud Ruyssen, ces gens ne se trouvent-ils pas désormais dans une situation bien pire qu’auparavant ? Obligés de dormir dehors, sans toilettes, ni éviers? Mme Jodogne a admis qu’effectivement ce n’est pas beaucoup mieux mais qu’il n’y a pas d’autre solution pour l’instant. Dans ce cas, n’aurait-il pas été plus judicieux d’autoriser ces familles à rester dans la gare tant qu’une autre alternative ne se présentait pas pour les accueillir ? C’est bien beau de décréter qu’une situation est devenue intenable, mais si c’est pour imposer à ces gens des conditions pires que celles dans lesquelles ils vivaient je ne vois pas très bien l’intérêt…On parle beaucoup dans cette affaire des différents niveaux de pouvoir qui se renvoient la balle, mais Mme Jodogne a été, à mon sens, la première à la renvoyer…Aux familles elles-mêmes ! Elle a décidé que ces gens ne pouvaient pas vivre dans ces conditions et les a expulsés presqu’en leur disant de se débrouiller par eux-mêmes ! Est-elle seulement allée à la rencontre des roms lorsqu’ils vivaient dans la gare ? On l’a entendue dire qu’elle avait pris sa décision sur base de rapports, mais on ne l’a pas entendue dire qu’elle avait été sur place. C’est facile de prendre des décisions sur les conditions dans lesquelles devraient vivre des gens, bien à l’abri dans son bureau. Mais c’est relativement hypocrite et présomptueux. Qu’est-ce que ça pouvait lui faire d’attendre quelques semaines de plus, le temps de trouver une solution adéquate, au lieu de les jeter à la rue comme ça ?

Cécile Jodogne n’était pas la seule à répondre aux questions d’Arnaud Ruyssen. Fred Mawé, directrice du CIRE (Coordination et initiatives pour réfugiés et étrangers) était également présente. Et apparemment très scandalisée par la situation actuelle. Parmi les paroles échangées durant l’interview, certains propos étaient particulièrement choquants. Ainsi ces roms expulsés de la gare du nord sont des ressortissants européens et donc à ce titre ont le droit de demander l’asile. En revanche ils n’ont pas celui de recevoir l’aide matérielle d’accueil. C’est dans la loi. Une nouvelle manifestation du manque de logique et de cohérence de la Belgique. En clair, ces gens sont desservis, défavorisés parce qu’ils sont européens ! Ah elle est belle l’Europe ! C’est quand même un paradoxe ridicule de dire que des gens peuvent demander l’asile mais ne peuvent pas obtenir une aide de base…

Mais comme on l’a entendu hier : « Ils peuvent s’estimer heureux, ils peuvent déjà demander l’asile ». C’est vrai ça, quelle bande d’ingrats, ils pourraient au moins applaudir à ce droit qu’on leur laisse. Le problème c’est qu’ils ont leurs bagages et sacs de couchage en main donc ils peuvent difficilement acclamer la générosité belge et le travail de la bourgmestre…C’est sympa, ils ont le droit de circuler librement en Europe mais ils doivent pour cela avoir les moyens de s’installer. Oui mais si on ne leur laisse pas la possibilité de s’installer justement ça complique les choses. Rappelons quand même que ces gens ont techniquement le droit d’inscrire leurs enfants à l’école par exemple, mais sans domicile fixe et en devant changer d’endroit chaque semaine il paraît difficile d’assurer à l’enfant une scolarité adéquate. Et puis il faut penser que si ces gens ont quitté leur pays d’origine c’est qu’il y avait une raison. Les roms sont discriminés chez eux, leur intégration est freinée, parfois par le gouvernement même du pays dans lequel ils vivent. Si même dans leurs pays ils n’ont pas les moyens de vivre correctement il faut bien se dire qu’ici ce sera encore pire…Donc demander à ces gens de ‘‘s’ancrer’’ dans la société belge alors qu’ils n’ont même pas de quoi s’acheter à manger pour la semaine semble relativement incohérent.